La plupart des kinesthésiques ont besoin d’être au calme dans leur refuge à la maison pour se ressourcer. Cela devient parfois ingérable quand la personne avec qui nous vivons a plutôt le tempérament très social avec un besoin de sortir souvent en compagnie des copains.

Les deux tempéraments existent. Certaines personnes, pour se ressourcer quand elles ont un coup de blues ou un ras-le-bol, ont besoin de rester tranquilles à la maison. C’est la solitude qui va leur redonner de l’énergie. D’autres, à l’inverse ont besoin dans ce cas de s’immerger dans un groupe en sortant, en retrouvant une foule car c’est la compagnie des autres qui leur redonne de l’énergie. Ce sont simplement des besoins différents.
C’est plus facile quand le couple fonctionne de la même manière, mais comment faire quand les besoins ne sont pas identiques?

Le piège dans lequel les kinesthésiques se retrouvent coincés consiste à vouloir faire plaisir à l’autre. Les relations humaines sont tellement précieuses pour eux d’une part. Ils se sentent tellement facilement coupables d’autre part… Qu’ils s’imposent de suivre l’autre à leur propre détriment.

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Les kinesthésiques sont très sensibles et émotifs et endossent très facilement la culpabilité que quelqu’un veut leur faire porter.

Si c’est votre cas, apprenez comment fonctionnent les “K”. De quoi ont-ils besoin? Quelles sont leurs grandes particularités? Pourquoi se sentent-ils coupables si facilement?

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Imaginez vous vivez avec quelqu’un qui veut sortir souvent alors que intimement vous voudriez rester un peu la maison tranquillement pour vous ressourcer. Ce n’est pas d’agitation dont vous avez besoin, c’est de calme.
Il se peut toutefois que vous ayez le tempérament à vous retrouver en groupe. C’est possible bien sûr mais je connais plus de kinesthésiques ayant un tempérament indépendant. Dans ce cas, leur sensibilité aux émotions des autres et aux différents stress les incitent à se réfugier chez eux.

Car leur nid est un lieu stratégique pour les K

Rester à la maison, c’est profiter de son nid douillet. C’est retrouver un lieu ou l’on se sent en sécurité de façon certaine. Et le K en a besoin. Mais si l’autre veut sortir, le kinesthésique peut oublier ses besoins pour le suivre. Il évite ainsi de se sentir coupable de ne pas faire plaisir. Il évite aussi d’éventuels reproches, voire un conflit.

Si la situation se répète et dure trop longtemps, on en vient à souffrir parfois profondément. On se dévoue et l’on ne sait plus comment affirmer à nouveau nos besoins. La solution radicale pour s’en sortir est parfois le choix de la rupture. On risque aussi de reproduire le même schéma avec une autre personne.
Il sera peut-être plus efficace de se donner l’autorisation de temps en temps de s’écouter et de répondre à nos besoins. En fait, on ne porte pas préjudice à l’autre quand on écoute nos besoins. En adulte responsable, on peut lui expliquer ou en sont nos réflexions et ce que l’on a envie d’essayer.

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La démarche est la même si vous avez envie de voir du monde alors que l’autre vous contraint plus ou moins à rester à la maison. La modalité “sacrifice” finit en général par exploser car un kinesthésique qui n’en peut plus reçoit des signaux de son corps qui sont de plus en plus forts.