Pascaline Jouis

La « Mary Poppins » des kinesthésiques est experte en pédagogie et spécialiste des apprentissages kinesthésiques. Elle est auteure, psycho-pédagogue, formatrice et conférencière. Elle anime des ateliers et crée des formations pour réconcilier les enfants avec l’école.

Elle a conçu le programme Élève Heureux dans lequel elle a choisi de transférer toutes ses compétences à des parents motivés (lien)

En alliant la logique des apprentissages naturels et la puissance de l’EFT (Emotional Freedom Techniques) , elle a créé la méthode V.É.L.O. qui s’appuie sur quatre piliers fondamentaux pour offrir un avenir radieux à nos petits élèves.

Elle offre des accompagnements de haut niveau pour les parents qui veulent un enfant épanoui et à l’aise à l’école.

Depuis plus de 20 ans, sa passion de la pédagogie l’a amenée à enseigner,  notamment dans le milieu carcéral où, pendant 10 ans, elle animait un programme d’alphabétisation auprès des détenus. Elle en a tiré sa propre approche innovante et performante pour apprendre à apprendre, quelle que soit la difficulté du challenge.

Actuellement, elle accompagne des enfants, des adolescents et des adultes. Elle coache des groupes de parents bien décidés à faire de leur enfant un élève heureux et épanoui.

Elle est aujourd’hui spécialiste des kinesthésiques qui sont les plus malheureux à l’école. Grâce à sa passion pour apprendre avec plaisir, elle a trouvé des chemins et des clés pour faciliter la vie des enfants qui ont besoin de bouger. Elle apporte de la légèreté dans leurs études pour faire remonter leurs notes.

Avec les kinesthésiques, elle nous fait découvrir une personnalité riche, sensible et complexe chez des enfants et des adultes qui ont besoin d’astuces pour apprivoiser leurs émotions intenses.

Publications

Couverture du Livre Je ne peux PAS m'empêcher de BOUGER Pascaline Jouis

En Février 2019, elle publie Je ne peux PAS m’empêcher de BOUGER!

Et si vous étiez kinesthésique? Mode d’emploi d’un « K » épanoui!

Le livre qui explique pourquoi les kinesthésiques ont ce fameux besoin de bouger et comment s’en servir pour avoir une vie intense et épanouie.

En 2014, elle propose le Guide Pratique Comment apprendre avec plaisir, selon vos besoins et votre profil

En format pdf, il vous donne tout de suite les techniques propres à chaque profil d’apprentissage. Appliquez-les immédiatement !

C’est le début de la méthode V.É.L.O.

Dans les Médias

Comment occuper son enfant pendant une période de quarantaine?

En période de confinement forcé et d’établissements scolaires fermés, les parents se creusent les méninges pour occuper leur progéniture. Certains doivent aussi gérer leur travail à distance. Pas facile de garder la tête froide et de trouver des activités dans ces conditions.

Crèches, écoles, collèges, lycées et universités ont fermés leurs portes depuis le lundi 16 mars dans le but d’enrayer l’épidémie de coronavirus. Les musées, les restaurants, les piscines, les cinémas, et bientôt les parcs, sont également inaccessibles. Le choix des activités à proposer aux tout petits est donc restreint.

Votre partenaire et vous êtes cloîtrés à la maison, un ordinateur vissé aux cuisses si vous avez opté pour le télétravail. Après le petit déjeuner, les enfants ne tardent pas à tourner en rond. Et au bout d’une heure, vous êtes déjà en train de crier dans chaque pièce de la maison. Comment éviter ce drame ? Et comment survivre à une période de confinement dont la durée reste indéterminée ? Voici quelques astuces :

S’organiser en amont

En fonction du type de travail que vous devez fournir, vous pouvez établir un planning avec votre partenaire pour que l’un de vous deux s’occupe des enfants, tandis que l’autre se consacre aux tâches professionnelles les plus urgentes. Si vous êtes parent d’un bébé ou d’un enfant très jeune, il sera plus simple de travailler pendant qu’il dort : tard le soir, tôt le matin, ou à l’heure de la sieste. « L’enfant va souvent solliciter un parent plus que l’autre« , explique la psychologue Patricia Mozdzan, « et s’il y a plusieurs enfants, ça peut vite devenir compliqué. » Il faut donc en tenir compte.

Expliquer

Même les plus jeunes peuvent comprendre la situation inédite que nous traversons. Trouvez les bons mots en fonction de l’âge de l’enfant pour lui expliquer, sans dramatiser, le principe du virus et de la transmission, sans hésiter à nommer les choses et sans l’angoisser. Une fois qu’il a compris, il sera apte à entendre certaines consignes comme : « Maman doit travailler », ou alors : « Tu as le droit de regarder un dessin animé ce matin, mais pas plus. »

Développer l’imaginaire

Le moment est venu de mettre à disposition tout le matériel caché dans les placards. « Jeux de société, peinture, bricolage, pâte à modeler, pâte à sel, coloriage, découpage, origami et puzzle » vont occuper votre progéniture pour un temps plus ou moins long. « La durée du temps de jeu indépendant varie en fonction de plusieurs critères, comme l’âge de l’enfant. Le fait qu’il soit enfant unique, donc habitué à jouer tout seul, va faire également la différence », indique la psychologue. A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. « Vous pouvez laisser les petits barboter dans un bain avec de la mousse et des jouets, en les surveillant. Ca peut les occuper pendant une bonne heure ».

Pour les plus grands, c’est le moment de plonger dans la lecture, dans l’écoute de livres audio, voire même dans l’écriture d’une histoire sur un thème donné. Pour la psychothérapeute Pascaline Jouis, « un grand tableau, ou un rouleau de papier, et des gros crayons ou des craies, vont occuper longuement vos enfants. En utilisant des crayons adaptés, vous pouvez même les laisser dessiner sur les vitres des fenêtres. »

Faire du sport

Les adultes et les enfants doivent continuer à bouger, malgré les mesures de confinement, pour rester en forme. Vous pouvez pratiquer quelques exercices simples de gymnastique en famille, voire même tester des nouvelles pratiques, comme le yoga parents/enfants. Pour certains enfants, précise Pascaline Jouis, c’est même indispensable. « Il existe trois profils d’apprentissage, le visuell’auditif et le kinesthésique. Dans ce dernier cas, l’enfant apprend par le mouvement et le contact physique. »

Cuisiner et jardiner

Ces journées à la maison peuvent vous donner la possibilité d’inclure vos enfants dans les tâches ménagères quotidiennes, et l’initier à la cuisine et au jardinage. Vous pouvez apprendre des nouvelles recettes, préparer des gâteaux avec du matériel adapté, voire même lui confier la préparation ou la planification d’un repas complet en fonction de son âge.

Des programmes éducatifs

Vous craignez que la fermeture de l’école entraîne une perte d’apprentissage ? Si certains établissements proposent des outils de travail à distance, il existe également différentes plateformes éducatives intéressantes. Lumni, La maison Lumni sur France 5, Khan Academy, C’est toujours pas sorcier sur Okoo, Dr Nozman sur YouTube, ou encore Culottées sur France.tv, mettent à disposition des contenus adaptés à l’âge ou au niveau scolaire de chaque enfant. Essayez de maintenir un rythme stable, en proposant les activités éducatives aux heures de cours. « Vous pouvez également alterner les rôles et poser des questions pour vous mettre à l’épreuve chacun votre tour« , conseille Pascaline Jouis. « Lancez-vous des défis et essayez, par exemple, de vous poser des colles ou de deviner la façon dont on écrit un mot. De cette façon, l’apprentissage ne devient pas une punition. »

Dessiner pour les seniors

Depuis le 11 mars dernier, les visites sont interdites en EHPAD afin de protéger les personnes les plus fragiles. Certaines familles craignent que cet isolement forcé soit très difficile à vivre pour nos aînés. Le service Cap Retraite propose aux enfants d’offrir leurs œuvres d’art aux résidents de l’EHPAD le plus proche de chez eux. Dessins, peintures, gommettes, origamis, collages, cartes postales, herbiers, colliers de pâtes… Tout ce qui rentre dans une boîte aux lettres est permis.

Déculpabiliser et profiter

Si les groupes de parents en recherche d’activités se multiplient sur les réseaux sociaux, cela ne veut pas dire que les enfants doivent être stimulés en permanence. Le fait de s’ennuyer peut les pousser à développer leur imagination et trouver une occupation passionnante. « Le temps d’occupation d’un enfant reste toutefois limité. A un moment donné, vous serez obligé de vous en occuper« , rappelle néanmoins Patricia Mozdzan. Entre deux mails et une réunion virtuelle, n’hésitez pas à partager vos pauses avec votre famille pour rebooster votre énergie et créer des beaux souvenirs.

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Article suite à une interview de Pascaline Jouis
Article suite à une interview de Pascaline Jouis

Mémoires : savoir laquelle on a et comment l'utiliser

Interview de Pascaline Jouis dans Diploméo

Article publié le 05/06/2018 à 12:41 par Alice Claux dans bac

Le corps humain a ses raisons d’être que la raison ignore. Oui, le corps est très bien fait, notamment le cerveau. Lycéens, étudiants, qui avez tant de mal à réviser ou à vous concentrer, venez, et suivez le guide au travers d’explications sur la mémoire… Et trouvez votre propre manière de réviser/travailler efficacement !

Pour t’éclairer sur les différents types de mémoires, Diplomeo est allé interroger une pro : Pascaline Jouis. Psychologue de formation, mais aussi spécialiste des trois types de mémoires (notamment les kinesthésiques), elle interviendra dans cet article pour nous faire part de son expertise en la matière !

Quel type de mémoire as-tu ?

Toi qui as tant de mal à te mettre aux révisions, alors que c’est largement le moment… Attention ! Nous ne sommes pas des magiciens, on a juste quelques astuces pour toi… C’est parti pour une petite présentation de chacun des trois types de mémoire.

La mémoire visuelle

Souvent, la tendance est de confondre mémoire et mémoire visuelle. Cependant, la personne visuelle a certaines particularités que d’autres n’ont pas. Si tu te reconnais en tant que tel, tu as par exemple une sensibilité  élevée à tout ce qui est image et esthétique. Tu es notamment intéressé par les arts visuels : dessin, photo, peinture, décoration, photographie… La vision est le sens auquel le « visuel » fera donc le plus confiance. Par exemple, si, lors d’un cours, tout n’est qu’oral, le visuel aura les yeux lourds et du mal à se concentrer, sans vraiment le vouloir. C’est une attitude naturelle du cerveau, qui n’aura pas l’information pertinente pour se tenir en éveil.

Le mot de la pro : « Le visuel se fait une idée de la personne qu’il a en face de lui en quelques secondes, grâce à ses yeux. Avec des détails tels que l’apparence ou expressions du visage, le visuel a des moyens sûrs d’appréhender ce qui se passe autour de lui. »

La mémoire auditive

Gêné par un « petit bruit » ? Tu repères tout de suite un « bruit parasite », comme un bruit de moteur pas très net ? Tu te parles tout seul, soit dans ta tête, soit à voix haute ? Tu sais reconnaître quand les autres mentent rien qu’à leur voix, quand ils « sonnent faux » ? Tu es probablement un auditif. Fortement sensible aux sons, à la musique, tu es capable de travailler tout en écoutant de la musique à fond, ça t’aide à te concentrer. Souvent, tu as une petite voix dans ta tête. Non, tu n’es pas fou, c’est juste ta manière de fonctionner, d’avoir des idées, de débattre avec toi-même en somme. Parfois, tu parles à voix haute, parfois tout se joue à l’intérieur de ta tête, bref, toujours est-il que c’est par ta petite voix que te viennent tes intuitions. La voix et les mots sont tes armes pour comprendre le monde extérieur et les actions qu’on te demande de faire.

Le mot de la pro : « À l’écoute d’un cours, ou d’une conférence, l’auditif va mémoriser les trois-quart de ce qui se dit. Il est capable de ressortir aux gens des choses qu’ils ont dit. »

La mémoire kinesthésique

Tu as sans cesse besoin de bouger, tu te sens lourd quand ce n’est pas le cas depuis trop longtemps. Tu as un ressenti très développé et des émotions à fleur de peau. Tu aimes manipuler des objets. Tu as besoin de faire beaucoup de sport. Sensible aux personnes et aux températures, tu es capable de « sentir » une situation ou une personne. Tu apprécies que l’on te montre comment effectuer une tâche ou une action, parce que sinon, c’est flou.

Le mot de la pro : « On l’a dit, le kinesthésique a besoin de bouger. Intensivement, une fois par jour quand il est stressé, une à plusieurs fois par semaine en temps normal. C’est ce qui lui permet de rester calme et d’avoir les idées claires. »

Comment utiliser efficacement sa mémoire pour réviser ?

Maintenant que tu as identifié ton type de mémoire (Pascaline Jouis a également développé un test), quelques explications s’imposent sur la manière de travailler que tu devras adopter pour être efficace.

Pour la mémoire auditive

La mémoire auditive est, d’après Pascaline Jouis, la mémoire « la plus facile à gérer » : lors d’un cours très oral, par exemple, l’auditif va retenir le cours rien qu’en tendant les oreilles. Ainsi, la personne auditive a besoin de participer en posant des questions en cours, pour que tout soit limpide ensuite.
Une bonne manière de réviser ses cours est de s’enregistrer en les lisant puis de s’écouter, avec ou sans écouteurs. Puisque tu fonctionnes à l’écoute, il t’est largement possible de faire autre chose comme dessiner ou marcher, tout en écoutant le cours. Tu peux aussi lire ton cours à haute voix plusieurs fois, par exemple, tout en allant chercher des explications aux points que tu ne comprends pas. Puis, sans regarder ton cours, essayer de l’expliquer. C’est à toi de voir quelle méthode tu préfères.

Pour la mémoire visuelle

Visuel, tu es sensible aux couleurs, images, à la clarté typographique d’un message. Il faut donc s’en servir. La manière de faire conseillée par Pascaline Jouis : écrire des fiches-résumés claires et les accrocher au mur, de préférence dans un endroit où tu passes souvent. Dans ces fiches, tu peux – c’est même très conseillé – mettre de la couleurencadrerentourer… Tout pour permettre à ta mémoire de photographier facilement toutes les infos que tes yeux lui envoient. Si toutefois, tu n’as plus le temps de faire lesdites fiches, rabats-toi sur ton cours en faisant en sorte qu’il devienne extrêmement clair.

Pour la mémoire kinesthésique

Debout, allongé par terre, sur son lit, en tailleur… Le kinesthésique peut adopter toutes les positions pour apprendre… Sauf celle où il est assis sur une chaise. Tu es quelqu’un qui bouge, tu n’as PAS besoin d’une chaise et d’un bureau pour apprendre, c’est même totalement contre-productif.
« Tous les ados qui révisent allongés dans leur lit, ça leur convient bien parce que le corps est libre, il peut bouger comme il veut. »

Tu as donc besoin que ton corps soit libre de bouger dans tous les sens… Et non, ce n’est pas ce qui altèrera ta concentration.

« Pour un kinesthésique, l’idéal est d’avoir un tableau accroché au mur et de faire toutes les révisions sur ce tableau. » Debout, écrire au tableau, faire des schémas, parler à haute voix, comme si tu étais le prof qui explique à ses élèves la leçon. En agissant ainsi, en bougeant, tu vérifies par toi-même que tu as compris la leçon, tout en la mémorisant.

Comment faire si on possède les 3 types de mémoires ou quand on en a deux à égalité ?

Si tu es kinesthésique et visuel/auditif, par exemple, il faudra…
« Nourrir d’abord le côté kinesthésique. Je peux avoir une mémoire auditive en plus d’une mémoire kinesthésique, mais si l’on me demande de faire mes devoirs dans un endroit où je ne me sens pas bien, ma mémoire auditive sera totalement inefficace. »

Cependant, même si ton profil kinesthésique mène la danse, tu t’appuieras tout de même sur les autres, selon ce qui te convient le mieux. La technique, c’est d’analyser selon les différentes matières tes besoinset de les croiser avec les outils des 3 types. Ainsi, par exemple, tout en bougeant pour maintenir ton cerveau en éveil, tu vas enregistrer ton cours pour l’écouter ensuite, tu vas aussi faire tes fiches, les accrocher au mur puis les lire en bougeant… Les combinaisons étant variables, tu devras trouver les techniques que tu préfères.

Les commandements pour l’étudiant en train de réviser…

Quelques petits conseils en plus ne peuvent faire de mal, n’est-ce pas ?

La manière dont ta mémoire fonctionne, tu comprendras !

Tu pensais, avant la lecture de cet article, que c’était toi le problème, quand tu avais du mal à retenir un cours ou que tu n’avais juste pas envie de réviser. Tu culpabilisais. Maintenant, c’est fini. Trouve maintenant TA propre méthode pour apprendre de manière plaisante et à ton propre rythme.

Beaucoup de sport tu feras !

Faire obligatoirement du sport tous les jours, pendant 15 minutes de manière intensive. C’est important, pour le kinesthésique, mais également pour les autres, de se réserver un moment de défoulement quotidien, surtout lorsqu’on est sous pression. Pour le kinesthésique, cela permet d’avoir les pensées et les émotions plus claires. Le respect du besoin de mouvement du corps est très important.

« Le kinesthésique peut très bien lire son cours en ayant quelque chose dans les mains, comme un hand spinner ou une boule de détente, par exemple. L’important, c’est de donner aux mains l’occasion de bouger. »

Cette technique de travail tu appliqueras (ou pas) !

Toutes les 20 minutes, le réveil sonne. Se lever, s’étirer et faire un mouvement de brain gym, comme par exemple boire un verre d’eau lentement, en en gardant un peu dans ta bouche avant d’avaler. Boire va te ré-hydrater et te redonnera de la vitalité. Toutes les compétences de ton cerveau seront ainsi renforcées : allègement de la fatigue mentale, meilleur stockage d’informationsconcentration… Il existe 26 mouvements simples qui ont chacun leurs vertus. A toi de trouver le tien. Après le verre d’eau (ou tout autre mouvement de brain gym), repartir au travail.

Un dernier mot : ne désespère pas, fais des pauses, sois positif et attentif, va réviser avec des amis ou à l’extérieur. S’enfermer comme une nonne n’est jamais une bonne solution. Bon courage !

Alice Claux

Pascaline Jouis sur Ouest France
Pascaline Jouis sur Ouest France

Pascaline Jouis réconcilie les enfants avec l'école

Le 25 /11/2014

Laurence Huteau, du moulin du Patis-Coraud, propose aux parents une conférence avec Pascaline Jouis, psycho-pédagogue. Elle transmettra des clés de sa méthode pour réconcilier l’enfant avec l’école.

Pascaline Jouis a suivi des études de psychologie et a assuré des formations auprès d’adultes en difficulté d’apprentissage, pendant plus de quinze ans. À 50 ans, elle vient de créer son propre cabinet de conseils. Sa méthode, « Se réconcilier avec l’école », propose des outils faciles à mettre en place pour aider l’enfant, de l’école primaire jusqu’aux études secondaires. « Lorsque l’enfant est fâché avec l’école, qu’il n’arrive pas à apprendre, je propose des apprentissages personnalisés », annonce la psycho-pédagogue.

Au cours de cette rencontre, Pascaline Jouis proposera des exercices pratiques et des tests au public. « Les parents repartiront avec des clés, ils pourront ainsi intégrer la technique pour la transmettre à leurs enfants. 

Retrouver le goût d'apprendre avec Pascaline

Le 28/08/2014

Les vacances se terminent et certains appréhendent déjà la rentrée scolaire. Démotivation ou blocage dans les apprentissages rend le parcours plus difficile chaque année. Pascaline Jouis, installée dans le centre bourg, a créé sa méthodologie d’aide à l’apprentissage et propose des conseils et des outils pour se réconcilier avec l’école.

Elle a suivi des études de psychologie et a assuré des formations auprès d’adultes en difficulté d’apprentissage pendant plus de quinze ans, notamment à Cap formation et à l’Icam, à Carquefou. « Il y avait un panel d’âges et de parcours scolaires très larges ; certains étaient même en reconversion professionnelle et retrouvaient les mêmes blocages qu’autrefois avec l’école. Il s’agissait surtout d’apprendre à apprendre et de donner des stratégies pour s’organiser chez soi en déterminant bien le type personnel d’apprentissage. Les durées du module étant très variables d’un centre à l’autre et souvent insuffisantes pour constater de réels progrès, j’ai eu l’idée de développer des outils plus personnalisés, applicables aux enfants dès le primaire, puis au collège, au lycée, voire aux étudiants », explique Pascaline

Conférences invitées

Un article suite à une interview sur Europe 1

Comment aider son enfant à travailler sa mémoire sans le stresser ?

Le 26 avril 2018

Pascaline Jouis sur Europe 1

Jean-Michel Blanquer a publié jeudi des recommandations pour les enseignants du primaire visant à améliorer « la réussite des élèves ». Parmi elles : 15 minutes de calcul mental par jour.

Pour remonter le niveau scolaire des écoliers français, le ministre de l’Education a publié jeudi quatre circulaires adressée aux professeurs des écoles qui vise à mieux enseigner les bases du calcul, de la lecture et de la grammaire aux élèves de primaire. Dès la fin du CP, les élèves devront connaître par cœur les tables d’addition, faire une dictée quotidienne et dix à quinze minutes de calcul mental par jour. Mais cet exercice, tout comme les exercices de mémoire en général sont parfois vécus avec angoisse par les élèves. Comment faire en tant que parents pour les aider à travailler leur mémoire ? Et surtout pour ne pas ajouter du stress au stress ? Europe 1 vous donne quelques clés.

  • Mémoire visuelle, auditive ou kinesthésique ?

Avant de foncer bille en tête et de faire réciter à haute voix poésies et tables d’addition à son enfant, il peut être bon de s’interroger sur la façon dont ce dernier mémorise. « On fait souvent l’erreur de penser que notre enfant fonctionne comme nous. Mais ce n’est pas toujours le cas », constate Caroline Sost*, à la tête de l’école Living School, un établissement qui applique une pédagogie d’Éducation nouvelle centrée sur le savoir-être de l’enfant.

Dans notre quotidien nous utilisons tous différents types de mémoires, auditive, visuelle ou kinesthésique voire plusieurs d’entre elles. Et les enfants font de même. Ainsi, si les photos, les images, les mots réveillent en lui des souvenirs, il est probable que sa mémoire soit visuelle. « Souvent l’enfant ayant une mémoire visuelle dessine, il a un crayon vissé à la main même juste pour colorier des carrés ou gribouiller lorsqu’il est au téléphone », pointe Pascaline Jouis, accompagnatrice psycho-pédagogique à Nantes. Il aura tendance à apprendre plus facilement en écrivant ses formules mathématiques sur un cahier. Avec une mémoire auditive, il les lira à plusieurs reprises par exemple.

Si l’enfant se rappelle facilement de paroles de chansons, des sujets de conversations qu’il a eu avec ses copains dans la cours de l’école, sa mémoire est sûrement auditive. « C’est quelqu’un qui est très branché musique, qui entend les petits sons, qui pose plein de questions car il veut qu’on lui transmette la réponse par le verbal », détaille la spécialiste. Dans ce cas là, c’est en disant les choses à voix haute qu’il pourra plus facilement assimiler une leçon. « C’est souvent celui qui met de la musique pour travailler. C’est sa façon à lui de se concentrer », étaye-t-elle.

Certaines personnes ont besoin de toucher, de manipuler les choses pour apprendre. C’est la mémoire que l’on appelle kinesthésique. « C’est une mémoire du geste. Ce sont souvent des enfants malheureux à l’école car on leur demande de ne pas bouger ». Ainsi c’est en testant, en bougeant, en expérimentant qu’ils mémoriseront le mieux.  « Installer un tableau à la maison pour que l’enfant travaille debout peut être une bonne astuce pour l’aider à apprendre », conseille Pascaline Jouis. « Lui proposer un moment de défoulement après l’école, le faire courir pendant quinze minutes, faire du roller peut aider à faire redescendre la pression. L’enfant sera alors plus à même de se remettre au travail ».

Pour savoir de quelle façon l’enfant mémorise, on peut lui poser des questions simples, comme lui demander s’il se récite les choses dans sa tête ou s’il se fait des fiches par exemple.

Sur Internet, de nombreux tests en ligne sont également disponibles.

 

  • Détecter le moment de la journée où l’enfant est le plus réceptif

Pour aider l’enfant à mieux apprendre, les parents peuvent également identifier quel est le moment de la journée ou de la semaine pendant lequel il est le plus réceptif.  « De manière générale, on constate qu’il y a un pic de concentration autour de 10h et 11h le matin et en milieu d’après-midi », constate Eric Charbonnier, analyste à la direction de l’éducation de l’OCDE. « A l’inverse, le soir, surtout dans un pays comme la France où les journées d’école sont plus longues, il est souvent plus compliqué de se concentrer ». Mais cela varie toutefois d’un élève à l’autre.

Le lieu où l’enfant apprend peut également jouer. Certains préféreront travailler dans leur chambre, seul, d’autres dans la cuisine pendant que les parents s’affairent ou en groupe avec les frères et sœurs.

  • Faire de l’apprentissage un jeu

« On apprend mieux quand on s’amuse », estime Eric Charbonnier qui rappelle que certaines méthodes d’apprentissage et notamment la méthode de Singapour pour apprendre les mathématiques – qui se base sur de la manipulation d’objets notamment – a porté ses fruits. Ce pays d’Asie s’est hissé en tête en 2015 du classement mondial TIMSS (Trends in International Mathematics and Science Study ) en mathématiques. « On peut mélanger les mathématiques avec le sport. Donner un sens ludique à la leçon », précise-t-il.

« Je conseille aux parents que je reçois en consultation de ne plus employer le mot « travailler », de dire aux enfants ‘on va jouer aux tables de multiplications’ plutôt que de dire ‘on va travailler les tables' », explique de son côté Pascaline Jouis. « Chez certains enfants ça aide à lever les blocages ». « La mémoire fonctionne bien dans les apprentissages si elle est reliée aux expériences », acquiesce Caroline Sost qui ajoute que donner du sens à ce que l’on apprend est également une des clés pour mémoriser.

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Retrouver le goût d'apprendre avec Pascaline

Le 28/08/2014

Les vacances se terminent et certains appréhendent déjà la rentrée scolaire. Démotivation ou blocage dans les apprentissages rend le parcours plus difficile chaque année. Pascaline Jouis, installée dans le centre bourg, a créé sa méthodologie d’aide à l’apprentissage et propose des conseils et des outils pour se réconcilier avec l’école.

Elle a suivi des études de psychologie et a assuré des formations auprès d’adultes en difficulté d’apprentissage pendant plus de quinze ans, notamment à Cap formation et à l’Icam, à Carquefou. « Il y avait un panel d’âges et de parcours scolaires très larges ; certains étaient même en reconversion professionnelle et retrouvaient les mêmes blocages qu’autrefois avec l’école. Il s’agissait surtout d’apprendre à apprendre et de donner des stratégies pour s’organiser chez soi en déterminant bien le type personnel d’apprentissage. Les durées du module étant très variables d’un centre à l’autre et souvent insuffisantes pour constater de réels progrès, j’ai eu l’idée de développer des outils plus personnalisés, applicables aux enfants dès le primaire, puis au collège, au lycée, voire aux étudiants », explique Pascaline

Conférences invitées

affiche conférence
affiche de Conférence de Pascaline Jouis à la Quinzaine de la Parentalité

Pourquoi l'accompagnement psycho-pédagogique?

apprendre avec plaisir dans la forêt
Apprendre avec plaisir dans la forêt pour les kinesthésiques

J’ai commencé à donner des cours quand j’étais en terminale: des cours de math. J’adorais ça!

Dès lors je me suis passionnée pour la pédagogie. J’étudiais la psychologie, j’étais maman, et je souhaitais l’école la plus épanouissante pour ma fille.

Je continuais à donner des cours particuliers de mathématiques et à faire du soutien scolaire en collège.

Après la fin de mes études et quelques voyages, je suis devenue formatrice tout naturellement.

Mon challenge préféré: réconcilier les gens avec les maths. Pas difficile à trouver puisqu’une bonne partie des personnes que j’ai croisées sont fâchées avec elles!

J’ai rencontré plein d’outils pour développer des apprentissages authentiques, respectueux des particularités des gens.

J’ai travaillé avec des stagiaires préparant des concours administratifs de niveau A, et des stagiaires n’ayant jamais tenu un crayon de leur vie!

J’ai même enseigné pendant 10 ans à la maison d’arrêt.

Maintenant j’utilise mon expérience et mes découvertes pour aider les personnes à avancer tant sur le plan émotionnel que sur celui des apprentissages: la thérapie et la pédagogie, mes 2 passions!

J’utilise des canaux énergétiques pour aller plus vite!

La technique des tapotements énergétiques?

Rapide,efficace, simple, elle se met à la portée de tous.

Je l’aime parce qu’elle mène les personnes à l’autonomie

La méthode « Acces Bars »?

Elle vient l’école Acces Consciousness, plus qu’une solution de secours en cas de crise, c’est avant tout un réajustage du mental en profondeur

Je la trouve fabuleuse, chaque personne vit une aventure différente pendant cette heure-là, et c’est un processus qui aide à évoluer sans faire aucun effort!

Apprendre à apprendre?

Ma passion pour les méthodes pédagogiques m’a apporté tellement d’outils que je ne pouvais pas les garder pour moi toute seule!

Les formations et les Ateliers?

Transmettre, partager tous ces « petits trucs », pour une connaissance vivante, pour que les gens soient de plus en plus autonomes, et se réconcilient avec eux-mêmes…

Dans ses bagages

  • Les Tapotements Énergétiques  (type EFT) depuis 2007
  • Le soin énergétique crânien « Acces Bars », certifiée Access Consciouness en 2013
  • La Communication Non Violente, formée en 2008
  • Formatrice depuis 1994, en mathématiques, logique, alphabétisation, orientation professionnelle
  • Spécialisée « Apprendre à Apprendre »
  • Des diplômes universitaires en Psychologie Clinique: Maîtrise ou Master 1

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