Pourquoi le Kinesthésique n’obéit-il pas ???
Vous avez déjà vu un Kinesthésique faire ce qu’il n’aime pas sans chercher à fuir ? Moi pas ! Comment obtenir sa collaboration ? Voici des réponses à ces questions…
Sous la vidéo, vous trouverez la version texte de cette aventure…
Rappel : 3 types de mémoire pour les apprentissages
- Les Visuels se souviennent de ce qu’ils voient.
- Les Auditifs se souviennent de ce qu’ils entendent.
- Les Kinesthésiques se souviennent de ce qu’ils font.
Toutes les combinaisons sont possibles : vous pouvez avoir 1 mémoire dominante, 2 mémoires à égalité ou même les 3. Tout est possible. Faites le test ici (ou en haut de la page) Sachez qu’en cas de mémoire kinesthésique dans votre liste des mémoires dominantes, c’est elle qui de toute façon « mène la danse».
Le fait de fonctionner avec cette mémoire Kinesthésique va déclencher une série de particularités s’exprimant dans la vie quotidienne… nouvel épisode !
Un Kinesthésique a besoin d’aimer pour faire, pourquoi ?
Du fait de son ressenti très développé, il n’adhèrera pas à quelque chose s’il se sent mal.
Prenons l’exemple de l’enfant à l’école : il a besoin de se sentir bien dans son école pour être productif. Il a besoin d’aimer le lieu où il est. Sinon, on ne pourra pas attendre de lui qu’il ait des idées, qu’il soit créatif. Quelque chose se bloque en lui, c’est instinctif. Ça se ferme en lui et il ne peut pas utiliser toutes ses capacités comme il l’aurait fait dans des bonnes conditions.
En premier, il a donc besoin d’être dans un lieu où il se sent bien pour apprendre ou réfléchir. Adultes et enfants sont identiques.
Je m’installe dans un endroit agréable pour travailler, réfléchir, créer, avec tout ce que j’aime autour de moi.
Deuxièmement, le Kinesthésique a besoin, pour faire ce qu’on lui demande, d’aimer les gens avec qui il travaille : pour les enfants aimer l’enseignant et les camarades de classe, pour les adultes aimer l’équipe avec laquelle ils sont.
Pourquoi ? Encore une fois, c’est le corps qui donne l’indication : ces personnes, je les sens bien / ou pas. Avec eux je me sens à l’aise ou pas. Je peux adhérer ou pas.
- Besoin d’aimer le lieu
- Besoin d’aimer les gens
- Besoin d’aimer la tâche demandée
Comme il va avoir à faire parfois des consignes qu’il n’aime pas particulièrement, on va utiliser des astuces facilitatrices.
Pour obtenir la collaboration du Kinesthésique, il est de la première importance de répondre à son besoin de sens. Ainsi, on lui donne la consigne et on lui explique à quoi ça sert, où ça mène, quel est le but ? Quel est le pourquoi ? Vers quoi on tend ? Vers quoi on va ? Où est-ce que cela mène ce qu’on me demande là ?
Il a juste besoin de connaître l’utilité des choses.
On retrouve là une phrase classique à l’école « Mais monsieur, ça ne sert à rien votre truc ! ». Cette question reflète la quête de sens de l’élève.
Pour avoir l’adhésion de la personne, vérifiez
- qu’il se sent bien là où il est
- qu’il se sent bien avec vous
- qu’il a compris le sens de votre demande
Ce sera indispensable qu’il comprenne le but utile pour collaborer, qu’il en comprenne le sens profond. Même à l’école, on expliquera si besoin à l’enfant de CE2 que la question étudiée en math resservira en 6e dans tel programme. On montrera que ça mène quelque part.
L’adulte kinesthésique saura maintenant qu’il a besoin pour être productif de
- se sentir bien dans le lieu
- se sentir bien avec la personne qui donne la consigne. Sinon, cette consigne « ne prend pas ». Je ne peux pas faire mienne une demande énoncée par quelqu’un que je n’aime pas, que je sens mal.
La tête n’y est pour rien, ce n’est pas réfléchi. Ces indications instinctives viennent de l’intérieur.
Donc j’écoute mes indications intérieures. Au cas où je ne voudrais pas les écouter, je risque d’aller droit au mur car je lutte contre ma propre nature, contre moi-même. Et je me fais violence pour rien. Ainsi, au bout de plusieurs mois d’efforts, je m’aperçois que je n’y arrive pas. Au bout d’un an je lâche. Et pourtant, dès le début mon corps m’avait dit que ce n’était pas pour moi.
Donc je m’écoute : le lieu et les personnes sont-ils ok pour moi ? Et, est-ce que je comprends bien ce que l’on me demande de faire ? Cela a-t-il du sens pour moi ? Est-ce que je sais où ça mène et à quoi ça sert ?
Prenons l’exemple de la chaine de production dans laquelle je participe sur la partie « C » de la fabrication. J’ai besoin de me renseigner sur ce que font les collègues avant, et sur ce que font ceux d’après. C’est également utile que je sachet à quoi va servir l’objet produit.
Cela va m’apporter une sorte de paix en répondant à mon questionnement personnel. Je pourrai faire ma partie du travail en toute tranquillité d’esprit : j’ai le tableau d’ensemble et j’ai le sens global du projet auquel je participe.
La suite des informations sur les Kinesthésiques dans les autres vidéos !
Ressources pour aller plus loin, le livre:
Je ne peux PAS m’empêcher de BOUGER! Et si vous étiez Kinesthésique? Mode d’emploi d’un « K » épanoui
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