La personnalité Kinesthésique (5) Sensible ou associable?

Le radar intérieur du Kinesthésique

Ça tourne en rond dans la tête du Kinesthésique ! Pourquoi je me sens si mal dans certains endroits ? Et pourquoi j’ai envie de fuir certaines personnes même si je ne les connais pas ? On me dit que je suis associable ! Pourtant j’adore la chaleur humaine !

La version texte de cette aventure peut se lire sous la vidéo https://youtu.be/nSo9CNumZQE Petit mémo sur les 3 types de mémoire pour les apprentissages

  • Les Visuels se souviennent de ce qu’ils voient.
  • Les Auditifs se souviennent de ce qu’ils entendent.
  • Les Kinesthésiques se souviennent de ce qu’ils font.

Toutes les combinaisons sont possibles : 1 mémoire dominante, 2 à égalité ou les 3. Faites le test ici (ou en haut de la page) Sachez qu’en cas de mémoire kinesthésique dans votre liste des mémoires dominantes, c’est elle qui « mène la danse».

Le fait de fonctionner avec cette mémoire Kinesthésique va déclencher une série de particularités s’exprimant dans la vie quotidienne… nouvel épisode !

En effet, les Kinesthésiques apprennent avec leur corps. Ils ont, de ce fait, une grande sensibilité corporelle.

Par exemple, en arrivant dans un lieu nouveau, il leur faut moins de trois minutes pour savoir s’ils s’y sentent bien ou pas. Ça peut leur arriver souvent en entrant dans un lieu nouveau de penser qu’ils ne peuvent pas y rester car ils s’y sentent trop mal.

A partir de là, certaines personnes Kinesthésiques vont s’écouter, d’autres non. S’ils s’écoutent, ils sortent.

S’ils ne s’écoutent pas, ils restent et se sent mal toute la durée de leur séjour. Ça peut arriver dans n’importe quel type de lieu : au restaurant, à l’école ou au supermarché… D’ailleurs les supermarchés sont des lieux éprouvants pour les Kinesthésiques : une grande concentration d’êtres humains dans un lieu fermé.

Certaines personnes tiennent là seulement 15 ou 20 minutes, pas plus, ensuite elles étouffent.

A cause de mon grand ressenti, je vais avoir une sensibilité aux lieux qui immédiatement déclenche une sensation de bien-être ou mal-être. Quand je m’y sens bien, c’est agréable évidemment. Mais quand je m’y sens mal, ça va modifier ce que j’étais sensée faire dans ce lieu.

C’est le cas d’un enfant Kinesthésique qui change d’école et se retrouve dans un lieu qu’il n’aime pas. Il va lui falloir gérer en permanence cette sensation de mal-être. Et évidemment, devoir apprendre en même temps n’est vraiment pas facile.

Les enfants et les adultes kinesthésiques ont ce ressenti très développé. Ils identifient tout de suite s’ils se sentent bien ou pas dans un lieu.

Si vous voulez favoriser un projet, demandez à vos proches kinesthésiques s’ils se sentent bien dans le lieu en question. Est-ce que tu te sens bien ici ? S’ils disent oui tout de suite, ça confirme. S’ils ne savent pas trop, c’est que déjà ils ne sont pas très à l’aise.

Et s’ils vous disent directement « Je ne me sens pas bien ici » et c’est important d’écouter cela si l’on veut un résultat derrière (évidemment, tout dépend de ce que l’on souhaite faire).

Le même phénomène a lieu envers les personnes. Quand un Kinesthésique rencontre une personne nouvelle, il sait en 2 minutes s’il la sent bien pas. Le tri se fait facilement.

La demi-mesure ne se pratique pas beaucoup chez les Kinesthésiques : c’est tout blanc ou tout noir, tout « oui » ou tout « non ». Le gris n’existe pas vraiment.

J’ai donc ce ressenti par rapport aux lieux, et ce ressenti par rapport aux gens, et je ne peux pas décider de réaliser une performance si je n’ai pas ces ingrédients de base. C’est essentiel !

Ouvrez vos antennes de kinesthésique !

De ce fait, certaines situations sont difficiles à gérer. Imaginons que j’aille à une soirée. Dès en arrivant, je sens quelque chose qui freine en moi. Cela vient-il du lieu, ou des personnes ? Maintenant que j’ai conscience de mon ressenti, je prends la peine de m’interroger. En effet, maintenant, je peux déjà identifier un signal à l’intérieur de moi. Il me dit « attention  négatif » ! J’ouvre alors mes petites antennes et je cherche. Est-ce le lieu ? Je le vois comment ? Je le sens comment ? Est-ce que le groupe de personnes qui est là me convient ? Y a-t-il des gens que je n’aime pas ? On s’interroge pour savoir ce qui se passe en nous.

Voici un exemple courant chez les enfants. Le petit garçon réclame depuis des mois de faire du basket. Les parents accèdent enfin à sa demande et l’inscrivent à un premier cours. Or l’enfant repart en disant qu’il ne veut plus faire de basket ! Les parents, légèrement traumatisés, se fâchent « Tu te moques de nous ! Ça fait des mois que tu réclames, et quand on t’y amène, tu ne veux plus ? »

En fait, la raison tient dans la manière dont il a ressenti son expérience. Quel contact a-t-il eu avec l’animateur ? Et l’équipe ? Comment s’est-il senti dans le lieu ? Les questions sont faciles à poser. Selon son âge, on l’interrogera avec ses propres mots pour savoir ce qu’il n’aimait pas.

De toute façon, à partir du moment où il dit « non » , on sait qu’il ne le fera pas. Ce n’est pas la peine d’insister. Mais c’est important pour les adultes de savoir ce qui a coincé là. En effet l’enfant a tendance à tout rejeter s’il a eu une mauvaise expérience. Il va jeter le bébé avec l’eau du bain. « Je ne veux plus entendre parler de basket ! ».

Il est peu-être simplement allé une fois faire du basket avec un animateur qui s’est moqué de lui (ou d’un autre), qui a manqué de bienveillance, ou qui s’est montré dur avec les jeunes, ou qui a rouspété. Ce sont des éléments qui heurtent la sensibilité du Kinesthésique. C’est important de pouvoir écouter cela pour nos enfants.

Ce n’est pas vous le problème …

Quelquefois, je suis dans une situation d’où je ne peux pas m’échapper, mais c’est ok. Je sais que ce que je ressens de désagréable à l’intérieur n’a rien à voir avec une maladie ou une asociabilité. C’est juste mon ressenti. Je sais qu’ici quelque chose ne me convient pas. Maintenant, j’ai l’information.

Quelquefois, on est obligé de se forcer, et d’autres fois on parvient à modifier les choses pour que cela se passe bien pour nous.

En tout cas, ça va loin, car vous avez en vous une sorte de « radar intérieur » qui vous donne énormément d’indications. Je vais jusqu’à dire aux adultes « si vous allez négocier un prêt bancaire, pour l’achat de votre maison, et que le courant ne passe pas avec le banquier, ne signez pas avec lui ! Allez voir quelqu’un d’autre. Ça n’apportera rien de bon. C’est cela qui est important. »

J’encourage vraiment les personnes à écouter ce ressenti.

Il est vrai qu’un adulte peut se dire qu’à son âge, il devrait réussir à passer par-dessus ça. Alors oui il décide quand même de faire telle activité avec cette personne-là (avec qui le contact passe vraiment moins). Il se force, pendant 1 mois, 2 mois, 6 mois… et au bout d’un an, il dit « J’arrête ». Parce que le courant ne passe pas. Mais dès le début, il avait l’information. Et quand le courant ne passe pas, il-ne-pa-sse-pas !

Effectivement, cela peut contrecarrer des projets. Mais à l’intérieur de vous il y a le signal d’une indication extrêmement importante. Je le vois comme un guide qui vient de l’intérieur.

Le kinesthésique de toutes façons fonctionne au coup de cœur : c’est « tout de suite, ou pas » ! Même chose avec les vêtements ou différents choix : « Waouh c’est génial, j’y vais » ou bien « Oui, je ne sais pas … J’hésite ». Si vous ne savez pas, je vous conseille de ne pas y aller ! Et si c’est négatif, vous le savez aussi.

Donc je vous invite à suivre ces indications-là parce que ça va vraiment vous aider dans vos choix pour tous les jours et dans toutes les circonstances.

La suite des informations sur les Kinesthésiques dans d’autres vidéos !

Ressources pour aller plus loin, le livre:

Je ne peux PAS m’empêcher de BOUGER! Et si vous étiez Kinesthésique? Mode d’emploi d’un « K » épanoui

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